Paul : Je tourne les pages du Grand Livre d’Or, et là, vers la fin, il me semble que c’est tout récent : ce sont les années 2010-2015… Heureusement, c’est plus facile à lire : «Villars, encore, on adore !» et il y a deux signatures dessous. Elles sont difficiles à déchiffrer, mais on dirait qu’elles se terminent de la même manière. Je lis un L, un E, encore un E et un B, non ?

Anne :  Attends… oui c’est bien ça : un L, un E et un B, on dirait un nom de famille…

Paul : Ah, ça y est, j’y suis. Oh là ! Là ! On a affaire à une belle histoire de famille, là ! Une famille de la scène ! Je te raconte, tu verras, c’est comme ça que les stars sont arrivées à Villars. Il y a le papa, Michel, qui adore la station depuis longtemps. Depuis qu’il y a fêté le Réveillon, en fait, en 1991, c’est te dire ! Et tu sais qui l’a amené ici ? Lars Schmidt, le célèbre metteur en scène, le mari d’Ingrid Bergman.

Le 1er janvier, en ouvrant les yeux, il a vu la neige, le soleil et… il est tombé amoureux de Villars. Tant et si bien qu’il n’en est jamais reparti !

L’autre signature, c’est sa fille. Elle vit à Montreux, je crois, et elle est chanteuse. Elle a une voix en or. Un jour, après avoir chanté au Festival de Jazz, elle a fait la connaissance de Quincy Jones. Et c’est comme cela qu’elle a découvert Los Angeles, une ville qui compte beaucoup pour elle. Car c’est là, avec Quincy Jones, qu’elle a préparé son nouvel album.

Anne : Génial ! Alors c’est comme ça que ça marche à Villars ? Une star en amène une autre, qui tombe amoureuse des lieux, qui en apprécie le paysage mais aussi la discrétion, et qui en amène une autre, à son tour, c’est ça ?